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Tartar(e), initié au pilotage par un parrain qui fut pilote en 14, en a concocté un récit, une heure d’acrobaties aériennes dans les cintres du théâtre des combats entre rêveurs et ingénieurs, colombes et faucons, anarchistes et patriotes qui peuplaient les coulisses de la Grande Guerre autour du berceau de l’avion. Poète descripteur de la coction du désir en suicide et de l’utopie universelle en tuerie mondiale, Tartar(e) survole l’horreur à coups de joyeuses digressions. Ressuscitant les figures touchantes de pionniers inconnus, il porte un regard suffisamment tendre sur leurs rêveries déjantées pour qu’apparaissent en contraste les aberrations de la violence.

 

Quel regard porte le fou sur la guerre ? C’est d’une certaine façon la question abordée dans ce monologue qui propose au spectateur d’endosser la camisole.

 

Mise en vol : Eric Burbail

Décor Stéphane Delez

 

 

Tartar(e) est de retour avec un récit qui embue les yeux et décontracte les zygomatiques.

 
Le patriarche qui s’exprime par la voix de Tartar(e) n’a plus d’âge.

Il est né au 19e siècle, a vécu au 20e et partage le récit de sa vie aux hommes du 21e.

C’est un aviateur. Il a pris ses premiers cours de pilotage, assis dans une caisse à savon.

Il a fini par décrocher son brevet en survolant le cimetière sans encombre.


Tartar(e) raconte les faucheurs de marguerites, ces pionniers de l’aviation qui cherchaient la voie des airs, à l’aide de machines improbables, tantôt à pédales, souvent en toile et en bois, avec des ailes imitant le vautour ou la chauve-souris.

 

Que d’échecs ! Que de chutes ! Et que de martyrs à la cause !


Tartar(e) prévient : “ Pour parler d’aviation, il ne faut pas quitter son dictionnaire”.

Dès lors, les néologismes claquent, tels des poèmes et les anecdotes se succèdent.

 

On remonte et on descend le temps, à la rencontre des visionnaires et des fous de l’air.
Soudain arrive la guerre. Celle de 1914. L’aviateur devient vite pilote de chasse !

 

Ce spectacle historique est aussi un hommage aux oubliés de l'histoire :

femmes et " tirailleurs sénégalais ".


Stéphane Delez, ingénieur aéronautique a conçu une maquette inspirée des vieux coucous d’hier, des simulateurs de vol d’aujourd’hui et des jeux vidéo. C’est dans cette machine que se déroule le récit haletant d’un combat aérien. On s’y croit, on a peur, on attend la fin. C’est émouvant.

 

Frantz de Toulouse.

ANTOINETTE ET LE POILU

Heurs et malheurs d'un pionnier de l'aviation devenu pilote de chasse

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